mercredi 6 avril 2011

Le devant du derrière !


Ami(e)s poètes, une question me turlupine:
Comment reconnaître le devant, du derrière d'un arbre ?

Doit-on renifler au pied de l'arbre ? Mais cela ne risque t'il pas au final de sentir plus les pieds que le derrière ?

En fait, d'après ma méthodique et longue réflexion de plusieurs années et plusieurs thèses en physique quantique dont le thème était "Les ours se grattent-il le derrière avec le devant de l'arbre ou le derrière ?" j'ai fini par  déduire que le "derrière un arbre" est l'endroit où l'on est susceptible de trouver un étron.
En effet, oui, qui n'a jamais entendu au cours d'une partie de chasse: "Hé Roger ! Passe moi le lapin, j'vais chier derrière un arbre"
Conclusion: Qui cherche la merde, trouve   le derrière de l'arbre.
C.Q.F.D. !

Plus tard je vous expliquerai comment reconnaître, toujours derrière un arbre, un caca d'homme, d'un caca de femme...

vendredi 1 avril 2011

Je suis un homme remarquable


« Tu es un homme remarquable ! »
Faites-vous à cette idée, c’est ce que je suis, c’est un acquit à peine exagéré.
Cela ne peut qu’être vrai puisque  la plupart de mes ex me l’ont dit, à un moment ou un autre.

Bien entendu, j’ai  quelques défauts mais de loin pas les pires.
Mais alors, dites-moi pourquoi, la plupart des femmes qui m'ont quitté m'ont dit que j'étais un mec bien, un mec en or, et que ça ne venait pas de moi ? J'ai même demandé à la dernière en date si j'avais changé au fil des mois, et elle m'a affirmé que non.

Mais alors, ça veut dire quoi finalement ? Je suis un mec bien et pas elles? Elles ne me mériteraient donc pas ?
Ce serait de l'auto flagellation, je n'y crois pas... Pis d’abord, j'ai le monopole de l'auto flagellation :)

L'autre option serait que les femmes ne cherchent finalement pas le mec « bien ». Ce serait donc une légende urbaine. Mais alors, c’est d’autres « valeurs » qu’elles recherchent.
Des « valeurs » que visiblement, je ne possède pas.
Et plus embêtant encore (parce que là, ça vous concerne aussi messieurs), si ça se trouve, ces fameuses valeurs qui leurs sont si chères, évoluent au fil du temps. Mais étonnamment, pas de manière progressive. Pas comme lorsque l’on prend discrètement 10 kg en 20 ans.
Non non, là, c’est d'un coup.
Paf ! Un beau matin, elle se réveille à tes côtés, elle te regarde, sauf que là, elle ne t’aime plus alors que la semaine dernière, fière d’avoir trouvée une perle rare,  elle criait tes louanges à toutes ses copines célibataire…
Comme si leur foutu concept idyllique du prince charmant qu’elles avaient mis tant d’années à peaufiner, ne correspondait plus à l'image de l’homme qu’elles ont en face.
Comme si la donne qu’elle avait en main avait subrepticement changée du tout au tout.
Et d’un revers de main, c’est tout un paradigme qui est foutu en l’air.


Comment expliquer ce phénomène ?

Avant d'y répondre, j’aimerais tenter d’établir un lien entre la fidélité masculine, et la présumée fidélité féminine.
Il y a peu, une amie m’a affirmée que les hommes ne sont pas fidèles. Pour elle, c’est un fait établi, une certitude.
Dans ce cas, prenons quelques faits :
Si l'on se reporte à l'homme des cavernes, physiologiquement, l'homme n'était pas programmé pour être fidèle. Et vous serez d’accord avec moi pour dire que cela n'a jamais été sa fonction. La reproduction était une pulsion animale.
Maintenant, le truc serait de savoir si cela a changé aujourd’hui ? La société (ou la conscience humaine) veut nous faire croire que nous avons évolué à grand pas, mais sur quelle base ? Oui nous pouvons aller sur la lune, mais à l’intérieur nous n'avons pas changé tant que ça, et c’est quotidiennement que nous devons lutter contre nos bas instincts.
Ce qui fait qu'un homme peut être fidèle, c'est peut-être parce que ses pulsions sexuelles sont assouvies et par le fait qu'il ne trouve pas suffisamment et facilement de "filles facile" et à moindre effort, car l'homme est avant tout par nature paresseux.
Maintenant, imaginons que les femmes fonctionnent sur le même principe que l'homme, je doute effectivement que la fidélité soit une chose possible. Car il n'y aurait aucune raison de se refréner de part et d’autre. Ne perdons pas de vue la pulsion animale.
Et le cas contraire serait très marginal.
Ok, là, je pense que l’on a juste démontré que l’homme est de part sa nature profonde, infidèle, il aime la pluralité féminine. Il me semble que ce n’est pas l’info du siècle.

Mais allons plus loin maintenant. Qu’en est-il de la femme qui critique si haut et fort l’homme faible et lâche qui ne saurait être fidèle ? J'ai une théorie, sur la femme trentenaire d’aujourd’hui :
Est-ce que finalement, la femme, en voulant imiter les hommes, ne chercherait-elle pas inconsciemment, la pluralité masculine, mais un à la fois. Pourquoi un à la fois ? Parce que ce n’est pas la norme de la société : Un homme avec plusieurs femmes, c’est un Don Juan, une femme avec plusieurs hommes est une salope.
La femme est tiraillée par le fait d'être une mère (ou une future mère), ainsi que par une société bien-pensante qui lui dit ce qu’elle doit-être, sans parler de ce que l'on pourrait dire d'elle si les autres mamans d'école savaient qu’elle changeait d’homme comme de chemisier. Je n'ai jamais vu autant de quanquan qu'à la sortie d'une école. La jalousie féminine est terriblement effroyable.

Deux de mes ex, deux femmes trentenaire avec enfants, se définissaient comme des femmes « femme » avant tout, et non pas des femmes « mère ». Et j'en connais d'autres. Vous aussi ?
J'en déduis que c'est une nouvelle mode, une nouvelle vague de femmes trentenaires divorcées (souvent avec enfants, et sans sécurité financière) qui débarquent sur le marché du célibat en mal d’amour, un peu paumée, qui pensent avoir perdu de nombreuses années avec un homme et qui ne feront plus jamais la même erreur.
Dans la pratique, je ne suis pas convaincu qu'elles assument entièrement ce qu'elles sont. C'est peut-être trop tôt. Allez savoir.
Elles aiment séduire. C’est un phénomène naturel  et plaisant aussi bien chez l’homme que chez la femme. Il faut savoir que durant une phase de séduction, et lorsque l’on pense être amoureux, c’est tout simplement parce que le cerveau développe une attirance chimique pré-programmée. Cette chimie va opérer durant des mois, voir des années et durant toute cette période, tout un tas d'endorphines ou autres enzymes dont nous sommes si friand sera libéré dans notre cerveau... nous donnant alors une sensation de bien-être. Je pense que l’on pourrait appeler cet état : le bonheur.

Dans la pratique, c’est tout aussi dur, mais différent. Étonnamment, elle souffre tout autant sinon plus de la rupture qu’elle a décidée, voir provoquée.
Et à nouveau, pour aller mieux, elle va naturellement se cramponner à son stéréotype de prince charmant imaginaire. Et tout cela, de façon inconsciente.
Alors oui, peut-être que la femme est fidèle. Reste à savoir pour combien de temps encore...

Décidément, il ne fait pas bon d’être dans ma tête !